lundi 28 février 2011

Les mésanges dans le jardin. 

wow!

dimanche 27 février 2011

Moi aussi je veux courir sur un vieux 33t en jupette et fichu bleu avec des veaux et une boule de lumière disco... J'ai pris cette photo de vitrine de magasin non identifié à Bruxelles. J'adore. 

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Ce que les garçons m'ont dessiné pour mon retour de Bruxelles.. La fête dans ces dessins!! 

Ponticelli


Toujours dans le même ordre d'idée... Ceux qui ne vous croient pas... Et on leur hurle dessus silencieusement... Ponti est un génie. Et il est Lorrain. De Lunéville. (et toc) 
P. l'avait rencontré pour Blaireau quand il bossait chez Gallimard Jeunesse... Un grand artiste. Un grand grand bonhomme. Ses poussins... Haaan, ses poussins... 
Là où il y a une volonté, il y a un chemin.


Il y a des phrases, même les plus sucrées, qui vous freinent net dan votre élan. Net. PAF... Le mur. 


On se prépare en secret dans le dedans de soi, on imagine, on a construit un décor euphorique, il y a des bouquets de myosotis accrochés à chaque pensée- comme dans les bulles quand Obélix est amoureux de Falbala- la joie déborde de la page, il y a des petits nuages de fumée rose et bleu ciel sous nos pas et les mésanges virevoltent en ronde grâcieuse ...  Et le couperet tombe. Celui des casseurs de joie. C'est dégueulasse ton bonheur, tu vas en foutre partout. Arrête. C'est ignoble. Essuie. Encore un peu là. Il en reste. Alors on avale les myosotis qu'on pensait offrir. Et on digère mal. C'est fou la perversité tranquille et sourde des gens.. Parfois... 



(Images réjouissantes ô combien!)

I'm just another silent thinker.... 

samedi 26 février 2011

17h30





Images prises à la maison avec mon téléphone

Inspiration de 15h23







Le portrait est celui de Sophie Fontanel par elle même. Ce regard... Bon sang*.. Quelle intense immensité dans ce regard. C'est incandescent et tellement contenu. C'est dingue. Fragile et d'une dureté... C'est assez sublime... Je connais un regard bleu tout pareil.
*C'est déjà ce qui m'avait frappé à la fnac de l'odéon lors de sa présentation de "Grandir" (chez Robert Laffont, 2010)


Sinon à part l'hirondelle toute belle et les mains pleines de peinture, c'est chez moi... Mes chaussettes avec en fond la chinoiserie que je vénère, mon fond d'écran-fils, pour prouver que Florence Foresti a raison, un morceau de mes étagères en bas, et une jolie chemise bleue qui m'a été donnée. Rien à dire de particulier sur ces images si ce n'est qu'elle me font du bien :-)

mardi 22 février 2011

vendredi 18 février 2011

jeudi 17 février 2011






"God... 
You smell good. "


*Une totalité jouissante d'elle même. Circulaire. 


*Cercle

Tu es un frère,
On peut s’entendre.
Fais-moi pareil,
Enferme-moi.
Réchauffons-nous,
Vivons ensemble
Et méditons
(Guillevic)
En Charente, des renouées du Japon. Bientôt un baobab sur mon balcon?
*Quand est-ce qu'on ira dans un parc d'abstraction?  (O.)
*Laisser les gens entrer dans ma joie. Sans chercher à faire rire. 
*J'éprouve un réel plaisir parfois en conduisant. J'aime rouler. Musique à fond. Sentir une cohérence, une harmonie entre moi et le dehors. Je pourrais rouler des heures en laissant vagabonder mes pensées au rythme des paysages et du relief. Je réfléchis mieux en mouvement. 
*On accuse souvent les autres de ce dont on est coupable soi. Curieux procédé.
*Alors comme ça, pour payer moins d'impôts, ce prêtre corse déclarait ses voyages à Las Vegas comme "formation religieuse"... Ha! ha! ha!
*L'être humain. Une espèce en voie de disparition?
*L'amplitude. Apprendre l'amplitude. 
*Carlos Kleiber à la philharmonie de Vienne, pond les valses de Strauss comme Mac Do aligne ses hamburgers. Overdose. 
*La voix des gens. Le grain, le timbre, la texture... C'est dingue ce que j'y suis sensible.
*Déshumanisés par le succès, ce qui fascine c'est justement leur humanité . Qu'on traque. Jusque dans leurs poubelles. Ou leurs lieux d'aisance. Furie du voyeurisme dans un monde qui ne sait plus regarder. 
*L'alchimie de la transmission. Comment ça marche? 


*Aller paresser comme un chat dans la langueur du soleil. Et recharger les batteries. 

mercredi 16 février 2011

mardi 15 février 2011



Tout ce qu'ils trouvent d'intelligent à faire c'est d'abattre le chêne centenaire du parc de Villeneuve. Soit disant il est malade. Mais rassurez vous les pitits nenfants, on va vous laisser le tronc pour jouer hein.
N'importe quoi, ça m'énerve. Déjà, les trois quart des arbres de Rennes sont taillés comme des apéricubes. Au carré. Le massacre. Mais c'est quoi cette manie d'élaguer, de tailler. Parfois c'est à se demander si l'homme avec son sécateur et ses scies et ses tronçonneuses ne se venge pas gratuitement d'un truc que l'arbre possède et pas lui. Genre l'éternité. Ou la puissance énorme de ce tronc...  Mais laissez nous des branches qui pendent, qui s'enroulent, qui se tortillent. Laissez les se déployer bon sang. Je suis irritée. Je veux des immenses arbres dans les villes. Immenses. Et tarabiscotés comme ils ont envie. 
Mais non. Il faut que ça rentre dans l'avenue. Que ça dépasse pas. Autant mettre des géraniums alors. Moche pour moche. 


Les fausses liaisons et les lapsus... J'adore. Ca me fait rire quand le langage dit un truc de travers. 


Qu'une histoire m'emporte. Oui c'est ça!


Gnin gnin gnin... il dit.


Si tu deviens une habitude pour l'autre, c'est foutu. 


A la chasse au papillon, capturer un macaon.


Ils font claquer le vieil éventail. Rien que pour le plaisir du bruit. Et du geste. (je suis sûre qu'ils se font des films incroyables en même temps) (non parce qu'ils le font tous là, l'éventail madrilène passe de main en main ce matin)


Sa leçon de physiques sur l'air me fascine. A cause de la beauté étrange des mots. Et que l'air pèse 1,3g en conditions atmosphériques normales. Un dixième de paquet de levure chimique. 


Macaron au caramel salé, macaron à la framboise, au citron. Tuerie de chez Bouvier.


Vivre comme Bruce Chatwin. Dans un appartement vide. Avec deux toiles de maître. Point barre.


Habiller richement mon cerveau à défaut de me faire un pauvre look. (oui on peut faire les deux aussi, c'est vrai)








samedi 12 février 2011







J'ajoute juste un autre petit poème d'Armel... 

C'est mon heure d'espoir aujourd'hui, 
C'est mon heure d'espoir et les bourgeons éclosent dans ma vie
C'est mon heure d'espoir et il y a des nuages de plaisir à regarder
C'est mon heure d'espoir et du haut de la montagne j'aperçois le ruisseau
L'heure d'espoir serpentera toujours 
Dans le torrent de ma vie.


vendredi 11 février 2011

Mon stick à lèvres est comestible en diable. Il sent le citron très légèrement vanillé. A chaque fois que j'écris le mot "très" je pense à cette phrase "Avoid using the word very because it's lazy. A man is not very tired, he's exhausted. Don't use very sad, use morose. Language was invented for one reason boys-to woo women-and, in that endeavor, laziness will not do. It also won't do in your essays".  Voilà du coup je me mets à réfléchir à ce qui pourrait remplacer très légèrement.  


Je me replonge dans Sexualité Féminine de Françoise Dolto. J'en reparlerai. Lu et re, relu. Pas grave. Dolto est une des mes héroïnes. Vraiment. Tellement peu lue. Perçue à travers le prisme réducteur de deux ou trois phrases hors contexte... La faute à la radio sans doute... Et à la paresse des gens aussi. 
Grande grande immense bonne femme. 


J'ai plus de tendresse pour la divine et brune Caroline Eliacheff que pour sa brillante maman (femme phénoménale certes). A corps et à cris est un livre qui m'a beaucoup marquée.


Kessel, Cohen, Gombrowicz, Bobin, Bashevis Singer, Dostoïevski, Malraux, Kundera, Dickens, Rostand, Rimbaud, Zagajewski, Szymborska, Baudelaire, Calaferte, Césaire... et c'est parti mon kiki.


Vais-je acheter ce pur sang anglais? Hein? Je l'ai de nouveau monté hier... Une Ferrari avec des yeux de hamster. Bai. Un galop de velours. Raide à gauche. Parfait à droite. En gogue commandé il descend bien sur la main. Tout doux. Mais il tique à l'ours ce zozo. Vivement le pré. 


Dans la sellerie on a graissé les cuirs. Odeur de savon glycériné.


Ce lemon curd est une ignoble saloperie. J'avais dit molo sur les saloperies, ben voilà, c'est foutu. Comme ma carrière.


Ma carrière est ruinée. (j'en n'ai pas mouhahahaha!) (vous faites quoi dans la vie?) (je peigne les girafes en costume traditionnel avec Plonk et Replonk que je vénère) (tiens, un bâton d'encens à leur gloire)


Le printemps me titille. Je rêve d'un bouquet de fleurs coupées dans un vase immense au milieu de la table. Et d'une pièce vide. Complètement vide. 


J'ai constaté un nombre incalculable et croissant de cheveux blancs dans ma tête. Je me suis dit que ça valait le coup de reprendre un café. Et d'aller méditer dans le jardin, sur la balançoire pourrie.

*j'ai adoré la biographie de Henri Cartier Bresson par Assouline. Il est bon biographe je trouve. (j'ai pas lu ses romans)

jeudi 10 février 2011




La libido ad libitum.. Impossible à satisfaire. Fuite du désir toutes vannes ouvertes. Energie dépensée à corps perdu. Se reprendre. Canaliser. Sublimer. Transformer. Le non désir a quelque chose de reposant aussi au final. Une forme de paix. La tension du désir est usante. Usante.


Le dialogue instantané et ininterrompu n'existe pas... Ou alors uniquement avec soi même. On est toujours dans l'attente.. De quelqu'un, d'une réponse... Et dans ce temps de latence, dans cette tension, se trouve notre liberté à modeler.


"L'individualisme libéral doit rencontrer des limites; il ne peut pas être la source du seul droit"
Xavier Lacroix in La Croix, le 9 Fev 2011.


La bonté et la gentillesse me bouleversent parfois. Ce qui est proféré sans marécage au dedans. Ce qui est dénué d'intention. Ce qui sort tout seul, juste par la pyrotechnie de la joie. Celle qui vient du ventre et du coeur. Et qu'on entend très bien dans l'intonation, et qu'on distingue à merveille dans les yeux grands ouverts. (ouais je sais, j'ai un côté illuminée.. ravie de la crèche...)


J'ai envie de me faire le questionnaire de Proust à moi-même. En toute modestie.


Le passé rassure. L'avenir par sa profusion inquiète.


C'est vrai.. la gentillesse ne fascine pas les foules. Même elle énerve. La méchanceté en revanche paye. Succès garanti. Respect aussi.


Mais l'audace? Qu'est-ce? Avoir de l'audace?


Conclure et m'asseoir. Sur une chaise "conversation rest and play"de Charles et Ray Eames, couple démentiel!

mercredi 9 février 2011

Sur les blogs, la plupart du temps, on lit LE post du jour. Comme si le reste était périmé... Or on s'arrête rarement à la première page d'un livre. 


Sa prémolaire est tombée en cours de russe. En rentrant à la maison, elle dépose son trophée sur la table de la salle à manger, au milieu des tartines de brioche tranchée et des pains au lait grillés. Puis elle goûte, elle rit aux larmes, elle cherche des idées pour son devoir de français et oublie sa dent. L'autre entre en scène...
Tiens... Une GROSSE dent sur la table... (gratte, gratte la tête, yeux écarquillés) Hop, il la subtilise.
Arrive le soir. Le dîner pizza-salade-yaourt. Tout le monde joue au jungle speed. C'est le tripot. Ca crie, ça boude, ça fait des crises de mauvaises joueuses, et ça se couche bien tranquillement... Il glisse la prémolaire de sa soeur sous son oreiller au cas où la petite souris serait un peu bigleuse et rêve d'un pirate playmobil au petit matin qui aurait accosté au rivage de sa nuit... Le petit malin.
A l'aube, le nez dans les cheerios, grand sourire édenté. "Han ben, la petite souris est pas venue... Elle sait reconnaître les dents ou quoi?"... Les supercheries de Marin.. (pas les fourberies de Scapin...)


Ce qui est par delà le plaisir physique est divin. Quand le feu s'est éteint et que couve la braise sous la cendre. Sentiment de complétude. De sereine attente. Jouissance si simple de se sentir emboîté au monde. Sans lance à eau.


Un bouquet d'ancolies pour ma mélancolie.


On ne possède rien, ni personne.


(genre je suis le nouveau la Bruyère, je ponds des sentences à deux balles à 8h20 du mat..) (mais c'est ma vie alors c'est comme ça)


Les gens sans affect... qui hystérisent les émotions...


On est là à écouter radio Moscou sur son vieux poste est allemand. Mélopée des ondes. Chant de baleine chuitant. Plongée à la bouteille dans un monde immense, obscur et décalé.


Tiens, demain je rencontre Wolfang Becker.


J'admire les gens qui investissent à fonds perdus. Sans calcul. Y a ceux là. Et il y a tous ceux qui font  leurs comptes... (ce propos demande à être nuancé, comme toujours)


Acuité.. Acuité. Acuité visuelle bordel Georgette. Ce regard perçant. Gar-de-le! Cul-tive-le! 


Les trilles de Roberto Alagna me pompent l'air. 


Porter l'autre en soi. Etre porté par lui. 


C'est de la connerie de dire l'enfer c'est les autres.. (Sartre ce grand génie?) Ce qui est l'enfer c'est l'enfermement. Sur soi.


J'ai envie d'une liste. Je ne sais plus les phrases. Un komboloï de mots à égrener. Vite. Avec des couleurs. (Rimbaud ce génie!)


Et m'asseoir sur les sièges en carton ondulé de la cité des congrès de Nantes. Après un concert de Brahms (c'était du Brahms?) où le premier violon sautait de sa chaise et dirigeait avec les pieds. 


Pendant ce temps Olivier Bellamy fume sa clope dans le hall. Et Jean Marc Ayrault fait la queue pour Strauss, comme les gueux. Ah le fol esprit nantais. 


Bref...

mercredi 2 février 2011

mardi 1 février 2011

ça c'est comment une palette de couleurs me réconforte
Là c'est moi avec mes copines.