dimanche 26 décembre 2010

Ce sera tout.

La blancheur de l'aube est un papier calque. Une fumée crayeuse de brûlis de jardin. Le soleil derrière ses voilages attend le lever de rideau, les domestiques se hâtent avec leurs tirettes, de tout le royaume on accourt, on agite les éventails... L'astre a ses vapeurs. Il tient le monde en haleine... Jusqu'à l'asphyxie..


 Mon soleil beurre, mon lait ciel.


Comprends bien ce que tu veux... Je fais ce que je peux en fait.


Pour exprimer vos sentiments tapez 1
Pour remercier tapez 2
Pour rien tapez 3
Pour des idées de cadeaux tapez 4
Pour pleurer tapez 5
Questions métaphysiques faites l'étoile.


Le vase opaline a glissé. Sa corolle est décapitée, si belle ondulation tranchée au vif. Ou comment un cercle perd sa rondeur et gagne des angles. Comme le poupon devient vieillard. 
Je ne vais pas le recoller.


J'ai parfaitement compris ce que tu m'as dit. J'ai mieux compris encore tout ce que tu ne dis pas. 


A combien d'injonctions paradoxales devons nous répondre et comment ne pas faire disjoncter le compteur dans tout ça?


On finit toujours par vous remercier chaleureusement et vous foutre à la porte. Avec le tas de poussière. 


La volupté physique n'apporte pas de réponse à l'absolue question. L'orgasme ne dispense pas de mourir.


Quand la politesse remplace la relation et contient la vie indisciplinée par nature, qui déborde, qui rugit... On invente les codes. De bonne conduite, de la route, civil... Je ne suis pas codée. 


Combien de temps à l'avance dois-je vous prévenir? 
Ne vous donnez pas cette peine, je vous remercie.



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