dimanche 12 décembre 2010

Dominical

Tout d'un coup un cerceau rose sur un panneau de basket. Et des bruits de feuilles mortes ratissées.

Soif d'absolu. Absoudre. Les marchands de vodka distillent de la pomme de terre. Pomme de taire. Alors qu'il faut dire.

Et les oiseaux qui chantent ce matin. Qui donnent un concert gratuit sans raison. Une oraison.

Et qu'on ne me dise pas que je mets trop de pronoms relatifs. Tout est relatif.

Le Kazakhstan, la Finlande, la Lituanie, la Bulgarie, la Jamaïque aussi. Une litanie.

Il faut (verbe modal) soulever les tapis. Ne pas rester tapi.

"Souffle sur les braises papa"

Ma petite douceur de vivre. Et de l'eau.

Tu ne m'as pas laissé le temps de manger des fraises tagada hier. Tu es méchante. puisque c'est ça je vais jouer avec ma selle en bas.

En fait, la cire a besoin d'oxygène.

Il va neiger toute la semaine. Et je ne vais plus avoir de fondant au chocolat si ça continue.

Toutes mes notes se sont effacées. Je vais pleurer.

Comme j'aime la lettre K. Et la lettre A. Et le H aussi.

J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends..... Samuel Beckett, ce gros farceur. Qui me donne des fous rires à minuit sur un banc. Allongée. Allongée sur l'absurdité du temps. Le temps cette planche, dure, dure, dure, dure... trop longtemps.
Je suis solidaire de Godot en tout cas. Pauvre homme.

Toutes mes notes se sont effacées. C'est fou comme ça me chagrine. Je vais caresser le mot chagrin. C'est un mot à caresser. Tous les chagrins, venez. Je vous prends sous mon aile de chouette hulotte. On va faire un conciliabule de chagrins au Parthénon. Non. Au panthéon plutôt. On devrait enterrer les chagrins au panthéon. Avec des funérailles nationales. A côté de Victor Hugo.

En fait tu écris un poème!!!! Je suis trop fière qu'il me dise ça...

La moutarde me monte au nez. Il rit. Petit rire. Et il m'embrasse. Ce coquin de Marin.

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