mercredi 12 janvier 2011


Tu sais comment j'avais prévu de te réveiller maman? En te lançant des pétales de rose et aussi avec la boîte à musique vache de Blanche. Il a un torchon violet à la rambarde de son avant bras, sur le plateau oiseau il a disposé un café fumant et une tartine de confiture de mirabelles. Il me sert mon petit déjeuner "du lendemain d'anniversaire."

Détournement de moustache... Hitler a piqué celle de Charlot... Honteuse contrefaçon...

Juste inouï de bonheur simple. Son sourire crépite dans ses prunelles noires, retrousse son petit nez, plisse ses yeux en deux fentes chinoises...  Flamme joyeuse, petit dragon Oskar lèche l'air  et les vitres en fredonnant.

Comme il m'importe peu qu'un visage soit parfait... Parce que la beauté pure vient se glisser dans les failles. Elle s'y engouffre comme le ressac. La force de l'eau contre la roche. Le visage s'invente et s'érode. Abrasion du parfait vers le vrai. Et toujours le même pourtant.

Albertine, derrière la haie d'aubépines.

Rondo pour un mariage forcé... Une gorge pleine sur une taille de jeune guêpe, la Montespan est née un 5 octobre. ("il valait nettement mieux être la favorite du roi que la reine"... Blanche)

Maman, le maître nous a donné un "explosé" à faire.

La douceur d'un nez de cheval. Juste au dessus des naseaux. Je laisserais ma main collée là des heures à rien faire.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bon Anniversaire !
Plumes légères
le passé nous attend,
le présent se ressent,
le futur, un murmure.
Ah oui, bon anniversaire !
B.

blablatok a dit…

Oh merci petit B!