vendredi 11 février 2011

Mon stick à lèvres est comestible en diable. Il sent le citron très légèrement vanillé. A chaque fois que j'écris le mot "très" je pense à cette phrase "Avoid using the word very because it's lazy. A man is not very tired, he's exhausted. Don't use very sad, use morose. Language was invented for one reason boys-to woo women-and, in that endeavor, laziness will not do. It also won't do in your essays".  Voilà du coup je me mets à réfléchir à ce qui pourrait remplacer très légèrement.  


Je me replonge dans Sexualité Féminine de Françoise Dolto. J'en reparlerai. Lu et re, relu. Pas grave. Dolto est une des mes héroïnes. Vraiment. Tellement peu lue. Perçue à travers le prisme réducteur de deux ou trois phrases hors contexte... La faute à la radio sans doute... Et à la paresse des gens aussi. 
Grande grande immense bonne femme. 


J'ai plus de tendresse pour la divine et brune Caroline Eliacheff que pour sa brillante maman (femme phénoménale certes). A corps et à cris est un livre qui m'a beaucoup marquée.


Kessel, Cohen, Gombrowicz, Bobin, Bashevis Singer, Dostoïevski, Malraux, Kundera, Dickens, Rostand, Rimbaud, Zagajewski, Szymborska, Baudelaire, Calaferte, Césaire... et c'est parti mon kiki.


Vais-je acheter ce pur sang anglais? Hein? Je l'ai de nouveau monté hier... Une Ferrari avec des yeux de hamster. Bai. Un galop de velours. Raide à gauche. Parfait à droite. En gogue commandé il descend bien sur la main. Tout doux. Mais il tique à l'ours ce zozo. Vivement le pré. 


Dans la sellerie on a graissé les cuirs. Odeur de savon glycériné.


Ce lemon curd est une ignoble saloperie. J'avais dit molo sur les saloperies, ben voilà, c'est foutu. Comme ma carrière.


Ma carrière est ruinée. (j'en n'ai pas mouhahahaha!) (vous faites quoi dans la vie?) (je peigne les girafes en costume traditionnel avec Plonk et Replonk que je vénère) (tiens, un bâton d'encens à leur gloire)


Le printemps me titille. Je rêve d'un bouquet de fleurs coupées dans un vase immense au milieu de la table. Et d'une pièce vide. Complètement vide. 


J'ai constaté un nombre incalculable et croissant de cheveux blancs dans ma tête. Je me suis dit que ça valait le coup de reprendre un café. Et d'aller méditer dans le jardin, sur la balançoire pourrie.

*j'ai adoré la biographie de Henri Cartier Bresson par Assouline. Il est bon biographe je trouve. (j'ai pas lu ses romans)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Une Ferrari avec des heux de hamster! Oups,les gendarmes vont être surpris.

aswechange a dit…

Mouhaha :-)