jeudi 10 février 2011




La libido ad libitum.. Impossible à satisfaire. Fuite du désir toutes vannes ouvertes. Energie dépensée à corps perdu. Se reprendre. Canaliser. Sublimer. Transformer. Le non désir a quelque chose de reposant aussi au final. Une forme de paix. La tension du désir est usante. Usante.


Le dialogue instantané et ininterrompu n'existe pas... Ou alors uniquement avec soi même. On est toujours dans l'attente.. De quelqu'un, d'une réponse... Et dans ce temps de latence, dans cette tension, se trouve notre liberté à modeler.


"L'individualisme libéral doit rencontrer des limites; il ne peut pas être la source du seul droit"
Xavier Lacroix in La Croix, le 9 Fev 2011.


La bonté et la gentillesse me bouleversent parfois. Ce qui est proféré sans marécage au dedans. Ce qui est dénué d'intention. Ce qui sort tout seul, juste par la pyrotechnie de la joie. Celle qui vient du ventre et du coeur. Et qu'on entend très bien dans l'intonation, et qu'on distingue à merveille dans les yeux grands ouverts. (ouais je sais, j'ai un côté illuminée.. ravie de la crèche...)


J'ai envie de me faire le questionnaire de Proust à moi-même. En toute modestie.


Le passé rassure. L'avenir par sa profusion inquiète.


C'est vrai.. la gentillesse ne fascine pas les foules. Même elle énerve. La méchanceté en revanche paye. Succès garanti. Respect aussi.


Mais l'audace? Qu'est-ce? Avoir de l'audace?


Conclure et m'asseoir. Sur une chaise "conversation rest and play"de Charles et Ray Eames, couple démentiel!

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