samedi 25 juillet 2009

Alea jacta est.

Non, je ne suis pas folle. Oui il est 3h40 du matin. Je termine la "via michelinisation" de notre parcours. Il faut être à l'église à 15h30 (mariage) dans 900 km.... Maintenant:sortir les enfants de leurs lits bien chauds, avec leurs corps tous mous du sommeil sans oublier leurs rêves sur les oreillers. Le café a fini de couler. Alea jacta est. Sinon, je suis tombée sur "Poems" de George Seferis, là, à côté de ma table.. Je me suis plongée dans une lecture aléatoire. J'adore. Il faut savoir que je n'ai pas du tout du tout envie de rouler 10 heures... Mais alors pas du tout... 

vendredi 24 juillet 2009

Valse







C'est la valse hésitation... On doit partir très tard cette nuit (ou très tôt demain matin) et je ne vais pas tarder à aller me reposer, mais je frémis d'impatience, en voyant mes photos, de vous parler de Catherine... Alors, comme je n'ai pas le temps, là, maintenant, tout de suite, j'ai quand même eu envie de vous montrer deux ou trois images de son jardin. Le jardin qu'elle aime. Et où elle puise une grande partie de son inspiration. Pas directement. Pas forcément. Pas toujours. Mais c'est ce lieu, et le domaine végétal qui le prolonge, qui berce ses journées et ses pensées. Quand elle est en France biensûr, et pas à Princeton, avec Charles, son poète époux. J'adore le gri-gri suspendu à la gouttière; le mûrier croulant de fruits noirs et sucrés, et les taches de couleurs que Catherine a semées partout, parfois avec Jed, son fils... 
La valse d'ailleurs, c'est très bien pour parler d'elle... Elle aime tout ce qui tourne!  A commencer par les tiges des fleurs autour des tuteurs.. Mais stooooop sinon je ne vais pas m'arrêter, je me connais...  Cette fois, c'est la bonne! Adieu amis fidèles de mon petit blog! Je m'en vais! Et je laisse mon ordi derrière moi. Le virus me re contaminera bien assez tôt. Si ce n'est pas le H1N1.... 


Avant-goût




Des bijoux de Catherine.... Un paysage à portée de main. Pour rêver de voyages.

En Vrac









Des images en vrac, comme dans les valises... Les maillots de bain avec les BD, les brosses à dent à côté du chargeur de téléphone, les pulls, les chaussettes et les figolu pour la route! C'est bon les vacances, c'est bon, c'est bon! Comme un bouquet d'hortensias sur une vieille commode et un thé fumé dans la cuisine inondée de soleil! Oh oui... Encore.... 

Bande de vacanciers, grosses bises!

La plage



Juste


Un petit coucou entre la Bretagne et l'Ardèche.... Les lessives tournent... Il est tard... On charge la voiture, on décharge la voiture... On charge la voiture, on décharge la voiture. Très bons moments de vraies vacances. Belle rencontre avec Catherine, qui crée des bijoux fabuleux. Je vous raconte tout ça très bientôt! Hop au lit!
Retour mi-août!

Bises.


mardi 14 juillet 2009




En triant les milliards de photos dans mon ordi, avant de partir, je suis tombée sur le regard de ce petit afghan, grave et sérieux. Ce regard m'interroge. Je voulais juste vous le faire partager avant mon départ.

Amitiés


(photo Patrice)

Vacances

 A la mer, pas d'ordinateur.... Juste le son des vagues au réveil, l'iode, le sable dans les chaussures, le café dans les transats,  les parties de pêche nocturne.... Et des nouvelles aventures en pagaille dans notre filet  à vous raconter dès notre retour!

Bisous à toutes et à tous et à bientôt! 

Tigre


 Là, le tigre fait cocorico (c'est un tigre multifonctions, qui fait coq, maman, papa, loup) pour réveiller son bébé lapin... 

dimanche 12 juillet 2009

Nénuphars


Locutions latines...

... et étrangères:

Ecce homo, voici la lessive: Allusion au suaire du Christ, qui était plus blanc que celui des deux larrons. Par extension, s'emploie pour désigner du beau linge.

Eggare humanun est, je suis garé devant la gare de l'Est: s'emploie pour signifier qu'on est dans l'inquiétude.

Motus Vivaldi, Ta gueule Vivaldi: Chut (en vieux vénitien)

Mettez moi donc un kilo de tomates Mrs Carrington. Non. Pas celles là. Ma femme dit qu'elles sont farineuses: extrait de Ma vie à Londres en 1940 par Charles de Gaulle. Peut s'utiliser chez n'importe quel détaillant en légumes. Penser à changer le nom de la marchande.

(Desproges. Dictionnaire superflu à l'usage des élites et des bien nantis)

Bleu, e, adj


Bleu, e, adj. et n.m. (bloï, blo, blef, blou, bloue, blau, bla. XIe s.)

Qui est d'une couleur voisine du rouge, mais pas très: un ciel bleu, des yeux bleus, les flots bleus, une Opel Kadett bleue. Fig. Bouch: un steak bleu; s'emploie pour désigner un steak rouge. Fig. bizut, "Faut pas me prendre pour un bleu" (RACKAM-LE-ROUGE).


Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis. Pierre Desproges. (Virgule, Seuil, 1985)

samedi 11 juillet 2009

Pendant le coup de fil



... les choses ont repris leurs cours normal au royaume de Rennes...

donc là tu tombais dans le ravin des couteaux. Mais t'étais pas mort de vieillesse parce que tu avais un pouvoir. Marin? Là tu voyais ton petit ours au lit qui était triste parce qu'il souffrait. Mais heureusement, ses pieds avaient des pouvoirs.  Hein Blanche? Ouais. 
Là tu voyais ton ami mort dans une boîte d'enterrement, sur un rebondissoir d'eau. Qui faisait splatch splatch. Et c'est moi qui avait prendu le casque de pirates...  

Et hop, il enfile mon bonnet en cuir noir  (réminiscence des froids polaires polonais...) L' avion du pirate s'appelle Klakouf et il va en Pologne (il y va très souvent lui, en Pologne). Il écarte ses petits bras, prolongés de gants de ski noirs (les ailes de l'avion) et décolle dans un vrouououm fracassant.... 

Les autres vont et viennent dans le jardin, à l'affût de tout ce qui a changé en leur absence. Haan t'as vu, ils ont coupé le buis... Oh, noooon, ils ont déraciné la souche du cerisier pourri. Aaaaaaarmel, viens voir le sous-sol!!!... Et pfuit, toute la volée de moineaux se précipite au chevet de la défunte porte fenêtre... Pauvre vieille porte fenêtre, on l'aimait bien quand même... Bon... On a qu'à aller manger des framboises... 

le ministre

Bon, les enfants, quand le ministre m'appellera tout à l'heure sur mon portable, j'irai au calme dans la chambre du haut, et je ne veux entendre aucun bruit, cri, ou hurlement pendant toute l'interview. C'est bien compris? 

"Oui paaaaaaapa et on ne crie pas j'ai envie de faire pipi, ou papa est-ce-que tu peux venir m'essuyer!!" 

Merci Marin...

vendredi 10 juillet 2009

Dans mes songes, la porte s'ouvre sur le fleuve qui charrie des troncs d'arbres.
Au bord de l'eau Sisyphe me propose un coup de main... Il me fait hurler de rire. 
Il s'en va, probablement vexé. Maintenant il me tend la main. A deux, la pierre sera moins lourde à pousser... Il a sans doute raison... Il faut imaginer Sisyphe heureux... Purée... Il faut vachement d'imagination quand même... 
 

Main

mercredi 8 juillet 2009

Moquette

Ils sont fous..... 

Merci à ma cacahuète préférée pour le lien!

Je pourrais

parler des câbles électriques qui pendouillent partout du sous-sol au grenier, du chaos, de l'hommage planétaire rendu à Michael, du mois de Juillet pourri en Bretagne, des défilés haute couture, des émeutes en Chine, de la répression en Iran, de la $ociété de con$ommation, de l'amour.... 

On pourrait s'arrêter sur un bout de chaise, dans le jardin. Attraper LE rayon de soleil de la journée et ne plus le lâcher jusqu'à ce soir... Mais je DOIS trouver des tenues pour le mariage de mon frère, je DOIS terminer de débarrasser la chaufferie pour le menuisier qui débarque dans une demi-heure, et la liste des jedoisilfaut est si longue qu'elle me semble occuper toute la place disponible de mon cerveau... 

Bon, en attendant la fin du monde, puisque le mur de Berlin est déjà tombé, et que Godot ne viendra plus, je vais secouer ma flemme et retrousser les manches de mon bleu de travail.

Bises!



lundi 6 juillet 2009

C'est sûr...


... il y a moins de bruit. C'est sûr, on fait ce qu'on veut, on n'est pas interrompu toutes les trente secondes, on n'a pas les nerfs en vrille à cause des conflits multirécidivistes, on mange quand ça nous chante, on flâne sans culpabiliser (oui mais il faut que je rentre, le devoir m'appelle) on laisse tout traîner avec l'immense satisfaction, le bonheur infini de constater que deux heures, et même deux jours après l'objet n'a pas quitté sa place pour la lune ou le trou noir des objets (en général le trou noir chez nous c'est le jardin...). La vie est réglée, droite comme on veut, ou tordue comme on veut. Tout est bien comme on veut. Oui, tout ça c'est sûr, et bien plus encore. Mais, mais, mais.... On tombe sur un playmobil inerte et on se surprend à imaginer le scénario qui l'a mené là, sur le rebord de la fenêtre de la salle de bain (et ne me dites pas que je suis obsédée par les playmobils, ce sont eux qui me poursuivent!! partout!! un jour je ferai un post rien que sur eux tiens!). Les vieux dessins, les chevaux en plastique alignés sur le rebord de l'étagère, le bébé en pyjama sur le tas de bûches.... C'est une infusion de rires et de fantaisie... On voulait la paix on l'a, la tranquillité aussi, le calme, et une forme de liberté... Mais, mais... ce brin de folie douce, cette touche de poésie, cette furie créatrice (et dévastatrice) cette énergie phénoménale.... se sont diluées dans leur départ.... 

Bon, de là à dire qu'ils me manquent.... (marâtre!!! ouhh la marâtre!!!)

Bonne journée!

dimanche 5 juillet 2009

samedi 4 juillet 2009

vendredi 3 juillet 2009

La famille cochon prend le train




Y en a un qui a dormi par terre, sur le parquet, au pied du lit de l'autre... Une qui a fabriqué une tente de bédouin avec des couvertures, des draps de plage et des tissus, un autre qui ronfle roulé en boule les fesses en l'air et la dernière la tête planquée sous la couette d'hiver, trempée de sueur.... Grand-mère cochon termine son bol de Nescafé. 

Je compte les maillots bain. Masques, petits LU aux pépites de chocolat, sandales, slips, histoires pour la route, doudous (canard vieux, canard jeune, canard qui fait coin coin, mimi la souris, calin, singe, grand bazar, petit bazar, maman lapin, maman nounoute et... vieux tee-shirt de maman usé qui sent maman.... ) Voilà, tout y est.

 S'engouffrer dans l'Evasion. Ils s'évadent mes petits. Avec grand-mère cochon. Une bonne semaine de vacances. 

On va rater le train, on va rater le train....

Marin: "Oskar ne M-o-n-t-e pas là! Ne monte pas là JE TE dIS. Car sinon tu te fracaaaaasses sur les caillaaaaaasses"..

Tililit, roooh zut... Nan c'est moi qui fait, c'est moi... c'est MOUA je te dis.. Les 5 Moyon Cochons à la queue leu leu pour composter LEUR ticket. Evidemment dans le mauvais sens. évidemment les voyageurs perdent patience... 
Et ils ne vous fatiguent pas trop.... Mais nooooooon, ils me repooooooosent au contraire! 

Papa cochon les compte du haut de l'escalator. Ils sont tous là. Pfuiiit. Le Ter à destination de Redon va entrer en gare voie 7. 


jeudi 2 juillet 2009

Poisson rouge


Bubulle est mort maman. On l'a vu. Claire l'a porté dans ses mains avec toute sa classe. Bubulle c'est le poisson rouge des petits de l'école maternelle Saint joseph... Il n'a pas supporté l'orage hier... Ni la fin de la classe... Désespéré dans son bocal Bubulle est mort le dernier jour d'école. C'est même pas drôle....


mercredi 1 juillet 2009

Alix

Fou rire



Maman... on a fait croire à Oskar que quand on avait des caries les dents devenaient vertes ou roses selon l'âge, il a tout gobé... 

Le prisonnier



Plus vite que le vent


Clic clac, clic clac... Tu es délivrée là maman... (Je suis attachée à ma chaise) Et pfuuuiiit, il s'élance à toute allure dans le salon en hurlant :"laaaaaa prisonnière est libérée..."

Oh non, t'es pas mon singe..... Si, j'étais ton singe.... Naaan j'te dis, je veux pas d'animaux. Moi je suis un gentil et toi t'es une piratesse. Et là je t'avais mangé tout cru. Et tu voyais que en fait j'étais un petit élan. OOOOh non, je serais un père je te dis. Un père adulte d'accord? 
Naan, je suis un singe. On traverse la mer indienne et on pourra aller sur l'île où il y a les plus belles fleurs du monde. Là je me fâchais tout rouge. Et là je lançais ma fille par terre (purée...).
Et là c'était écrit "autorisé pour les adultes et les petits singes" (forcément).
Haaaaan, t'as troué ta cape!... Et là tu disais "sale voleur", et je t'avais mordu... Mais j'étais pris dans un filet et tu m'avais endormi avec un produit... Et j'étais invisible... Maman, tu nous cherches, on est invisibles!!! 


Buller




Programme du mercredi 1er Juillet: faire des bulles! 

Bonne journée!